A la femme aimée.
Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume, Le ciel mêlait aux ors le cristal et l'airain. Ton corps se devinait, ondoiement incertain, Plus souple que la vague et plus frais que l'écume. Le soir d'été semblait un rêve oriental De rose et de santal.
Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids. Leurs parfums expirants s'échappaient de tes doigts En le souffle pâmé des angoisses suprêmes. De tes clairs vêtements s'exhalaient tour à tour L'agonie et l'amour.
Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes La douceur et l'effroi de ton premier baiser. Sous tes pas, j'entendis les lyres se briser En criant vers le ciel l'ennui fier des poètes Parmi des flots de sons languissamment décrus, Blonde, tu m'apparus.
Et l'esprit assoiffé d'éternel, d'impossible, D'infini, je voulus moduler largement Un hymne de magie et d'émerveillements. Mais la strophe monta bégayante et pénible, Reflet naïf, écho puéril, vol heurté, Vers ta Divinité.
Renée VIVIEN
Nul n’est comblé. Il y a toujours un besoin quelque part, un oubli, un manque lancinant. On a beau se répéter que tout va bien, que tout est au mieux, ce n’est pas vrai. Que l’on habite dans un palais ou dans un gourbi, que l’on s’habille de soie ou de gardes, que l’on soit courtisé ou vomi; on a obligatoirement besoin de quelque chose, ou de quelqu’un. On implore un regard, un mot, un signe, et souvent nos prières les plus fréquentes s’avèrent irrecevables. Pourquoi? Parce que c’est ainsi. Inutile de chercher la faille; la faille est en chacun de nous, elle est dans toutes ces questions que l’on se pose et qui ne nous avancent à rien.
Yasmina Khadra.
La Vidéo Qui a fait pleurer tout Le monde
Le vrai pouvoir, celui qui atteint le cœur, la raison et la conscience, n'a besoin ni de trône, ni d'armée, ni d'argent. Pour l'obtenir, il n'y a qu'un travail à faire sur soi-même, chercher le beau, le vrai, et le répandre dans la mesure de ses forces.
-George Sand
Tu mérites un amour qui te pousse à te lever rapidement le matin, et qui éloigne tous ces démons qui ne te laissent pas dormir.
Tu mérites un amour qui te fasse te sentir en sécurité, capable de décrocher la lune lorsqu'il marche à tes côtés, qui pense que tes bras sont parfaits pour sa peau.
Tu mérites un amour qui veuille danser avec toi, qui trouve le paradis chaque fois qu'il regarde dans tes yeux, qui ne s'ennuie jamais de lire tes expressions.
Tu mérites un amour qui t'écoute quand tu chantes, qui te soutient lorsque tu es ridicule, qui respecte ta liberté, qui t'accompagne dans ton vol, qui n'a pas peur de tomber.
Tu mérites un amour qui balayerait les mensonges et t'apporterait le rêve, le café et la poésie.
-Frida Kahlo
Victor Hugo disait: "Aimer c'est savoir dire je t'aime sans parler". Pour lui, l'amour ne se limite pas à des déclarations verbales ou à des paroles explicites il réside dans les gestes, les regards, les silences partagés et les émotions qui parlent d'elles-mêmes.
J’ai appris qu’il y a des amours impossibles, des amour inachevés, des amours qui pouvaient être et n’ont pas été.
J’ai appris qu’une trainée brûlante est préférable, même si elle laisse une cicatrice: mieux vaut l’incendie à un cœur en hiver.
Ferzan Ozpetek.
La tendresse et la gentillesse ne sont pas des signes de faiblesse et de désespoir, mais des manifestations de force et de résolutions. La tristesse n'est qu'un mur entre deux jardins. Le progrès ne consiste pas à améliorer ce qui est, mais à avancer vers ce qui sera.
Le chimiste qui peut extraire des éléments de son cœur comme la compassion, le respect, le désir, la patience, le regret, la surprise et le pardon et les combiner en un seul peut créer cet atome qui s'appelle l'amour.
-Khalil Gibran
We're born alone, we live alone, and we die alone. Only through our love and friendship can we create the illusion for the moment that we're not alone.
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