apparently, evangelical cartoonist Jack Chick passed away last night
let us remember him by taking a moment to laugh once again at this classic
Women scientists made up 25% of the Pluto fly-by New Horizon team. Make sure you share this, because erasing women’s achievements in science and history is a tradition. Happens every day.
. http://pluto.jhuapl.edu/News-Center/News-Article.php?page=20150712
This game is so awesome <3
Dishonored ~ ‘Corvo’ Cosplay by neoncowboy
IT’S BACK! I LOVE THIS VIDEO SO MUCH
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*insert a funny caption*
(note pour un possible futur)
“Ne mange pas trop vite” “Fais attention en traversant” “Ne parle pas aux inconnus” “Ne commence jamais la cigarette” “Mets des capotes” “Ne bois pas dans un verre qui n’est pas le tien” “Ne conduis pas bourré”
À chaque âge, on rajoute un conseil, une mise en garde, un ordre, une recommandation. On la répète plusieurs fois. Petits, parce qu’ils n’écoutent rien, ces anarchistes. Plus grands, parce qu’il faut d’abord répéter la recommandation seule, face au miroir de la salle de bains, en tentant différentes approches : “Alors, tu as maintenant 14 ans, je voulais te parler de sexe.” Non, trop direct. “Alors, tu connais mon pote Bruno, qui est séropositif ?” NON PUTAIN. “J’ignore si l’ipséité d’un coït t’est déjà apparue intrinsèquement mais…” OH BORDEL.
Des heures de torture mentale pour finir par un “Tiens, voilà des capotes. Ne te sens pas obligé d’avoir des relations parce que tu as des capotes, mais si tu as des relations, mets des capotes. ET NE FAIS PAS DES BALLONS AVEC, IMBÉCILE”
Et puis il y a d’autres recommandations, celles qu’il ne faut pas dire, qu’on ne trouve pas dans les magazines Psychologie ou Parents, celles qui outrent les copines, celles qu’on ne peut même pas répéter face à un miroir, de peur de ne plus trouver le courage de les faire.
“Tu es un garçon. Comme Spiderman, tu as un grand pouvoir et donc une grande responsabilité : tu risques, un jour, d’être physiquement plus fort qu’une femme. Voire que plusieurs femmes, voire que plein de femmes. Cette force physique en plus, tu peux l’oublier et, un jour de colère, de déception, ou un jour où tu seras ivre peut-être, tu peux t’en servir. Pour frapper. Ou pour obtenir quelque chose de force. Un baiser ou un câlin qu’on te refuse. Alors que toi tu en avais très envie maintenant. Tu as la responsabilité de ta force. Ne frappe jamais une femme. Entends et arrête-toi immédiatement si une femme te dit non.”
On dit aux jeunes filles de ne pas traîner tard le soir dans tel ou tel quartier, on leur refourgue mille et une astuces pour se protéger. Mais on ne dit pas aux jeunes garçons de ne pas abuser de leur force.
Comme si, en le leur disant, on traitait tous les hommes de pervers. Mais on leur dit bien de ne pas voler, les traite-t-on pour autant tous de voleurs ? On leur dit aussi de ne pas se battre, insinue-t-on par là qu’ils sont tous des incontrôlables qui cassent le crâne du moindre interlocuteur qui n’est pas d’accord avec eux ? Pourquoi il ne faudrait pas leur dire de ne pas frapper une femme, de ne pas violer une femme ?
Parce que nos propres enfants pourront se faire écraser s'ils ne regardent pas à droite et à gauche, peut-être ; ils pourront avoir un accident de voiture bourrés, ça arrive ; ils pourront voler une fringue, ces idiots, on sera inquiets, tristes, en colère, mais on comprendra, ça fait partie de la vie.
Mais nos enfants ne cogneront pas leur femme, ça non. Ils ne violeront pas, ça non. Ce sont d’autres gens qui font ça, ce sont des adultes tordus, sortis de nulle part, des marginaux, des pas comme nous.
Au risque de décevoir : chaque homme qui tue une femme de ses coups, chaque homme qui viole, a un jour été un enfant. Et il a eu des parents. “Oui, mais des parents défaillants alors ! s’insurge-t-on. Pas des parents comme moi ! Moi, je suis équilibré(e), j’ai joué avec lui au moins une heure par jour, et je lui ai fait du gratin de chou-fleur maison.”
J’en ai vu des mères “normales” sur le banc du tribunal, qui regardaient leur fils dans le box de l’accusé. Durant les longues heures du procès, elles fixent tantôt leur enfant, tantôt leurs pieds. Je les ai vues passer en revue chaque journée de leur éducation, pour trouver l’endroit où elles avaient pu échouer. Elles se torturent à chercher, à vouloir comprendre, elles disent “Mais pourtant il est normal”.
Nos enfants peuvent battre une femme.
Nos enfants peuvent violer une femme.
Parlons à nos fils. Un mot, ce n’est pas grand-chose, mais parfois, ça change beaucoup de vies.
When he was a little boy, Sam Vimes had thought that the very rich ate off gold plates and lived in marble houses. He’d learned something new: the very very rich could afford to be poor. Sybil Ramkin lived in the kind of poverty that was only available to the very rich, a poverty approached from the other side. Women who were merely well-off saved up and bought dresses made of silk edged with lace and pearls, but Lady Ramkin was so rich she could afford to stomp around the place in rubber boots and a tweed skirt that had belonged to her mother. She was so rich she could afford to live on biscuits and cheese sandwiches. She was so rich she lived in three rooms in a thirty-four-roomed mansion; the rest of them were full of very expensive and very old furniture, covered in dust sheets. The reason that the rich were so rich, Vimes reasoned, was because they managed to spend less money. Take boots, for example. He earned thirty-eight dollars a month plus allowances. A really good pair of leather boots cost fifty dollars. But an affordable pair of boots, which were sort of OK for a season or two and then leaked like hell when the cardboard gave out, cost about ten dollars. Those were the kind of boots Vimes always bought, and wore until the soles were so thin that he could tell where he was in Ankh-Morpork on a foggy night by the feel of the cobbles. But the thing was that good boots lasted for years and years. A man who could afford fifty dollars had a pair of boots that’d still be keeping his feet dry in ten years’ time, while a poor man who could only afford cheap boots would have spent a hundred dollars on boots in the same time and would still have wet feet. This was the Captain Samuel Vimes “Boots” theory of socioeconomic unfairness.
Men at Arms by Terry Pratchett (via cat-sophia)
#flâner episode 1 from #strollingseries gaëlle & christelle talked about black french culture, “bande de filles”, afrofuturism, fatou, sisterhood & more
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Yet another geeky guy on the internet of Things. Plot-twist: is actually a feminist, expect some reblogs.
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